Elections cantonales 2011

N'oubliez pas que :

Notre ville doit son déficit budgétaire et ses hausses d'impôts, une fois de plus (relisez vos déclarations), au candidat du parti communiste.

Qu'il prône pour le département le recours à l'emprunt, emprunt que nous devrons d'une façon ou d'une autre rembourser, (même homme même recette !)

Que l'assistanat tout azimut, le tout gratuit sera aussi une politique départementale, ce qui fera des Bouches du Rhône un aspirateur social, faisant reposer sur la classe moyenne (vous, nous !) une charge toujours plus lourde à supporter !

Qu'ils ont toujours soutenu le maffieu Guerini à la tête du département !

Taux de participation : 63,67 %

Dans notre "commune-village-canton", en règle générale, les électeurs sont peu volages, et, que ce soit par amitié pour un candidat, ou une fidélité politique, il se trouve à toutes les élections proches de l'électeur une sorte de noyaux captif, ce qui fait de notre commune un cas atypique.


Le parti socialiste semble, comme en 2004 avoir fait le plein des voix. Logiquement elles se reporteront vers l'ami et chef du conseil municipal, à moins que les électeurs socialistes, conscient que le parti communiste local phagocyte toutes les initiatives extérieures, n'en décident autrement, ou même, ayant voté par sympathie pour m. Azouz, décident de donner une leçon à m. Guerini, qui a sali l'honneur du département.

Le front national, détenant un électorat fidèle et mobilisé, au même titre que le parti communiste, réalise 10,81 %, soit trois point de plus qu'en 2004 (potentiel de 2004, 7,7%), une avancée limitée par rapport au niveau national et départemental. Électorat qui n'a plus pour habitude de reporter ses voix.
Pour les manipulateurs qui, par soucis d'intoxication, donnaient à l'électorat de m. Caizergues des velléités frontistes, le démentis par les urnes est catégorique ! On n'en dira pas autant de l'ex-électorat communiste, dans de nombreux canton de France, qui se sont désormais reporté sur le front national. Les extrêmes se rejoignent. A qui la faute sinon aux partis classiques qui ont toujours fait mine d'ignorer le problème, afin de mieux occulter sans doutes les zones d'ombre et les magouilles des élus locaux. Dans les bouches du Rhône, l'affaire Guérini et bien d'autres auront au mieux favorisé l'abstention, au pire encourager les déçus à aller vers le jusqu'au boutisme électoral. Une fois de plus, mesdames et messieurs les politiques, faites le ménage chez vous, et ne prenez pas vos sièges pour une rente de situation pendant que la classe moyenne a de plus en plus de mal à joindre les deux bouts ! Hier vote de protestation, aujourd'hui vote d'adhésion, à vous d'en tirer les conclusions qui s'imposent au risque d'aller vers des lendemains qui déchanteront.

M Charrier, malgré la mobilisation de ses amis syndicalistes, après les mouvements sociaux portuaires qui lui a permis de s'afficher, et dont chacun sait que l'équipe communiste dirigeante est (très) étroitement liée avec les chefs syndicaux locaux, malgré l'appui médiatique éhontée de Radio Maritima qui a abusé de sa position pour faire littéralement campagne, par ces propos et le nombre de ses sujets, pour le candidat du "front de gauche", malgré le bonus au candidat sortant, malgré la prédominance médiatique et les réunions tout azimut, malgré les attaques et la haine de certains militants locaux du parti communiste, les atteintes à la loi de l'affichage électoral, avec le bilan dont se targue le parti communiste, et bien cela n'aura pas convaincu la majorité des Port St Louisien.
L'essai municipal, pour ce premier tout du moins, n'aura pas eu l'écho attendu par les électeurs communistes, qui devaient s'attendre atteindre le leadership au premier tour. Il faut croire que les belles paroles, les subventions que l'on fait croire tombées du ciel alors que c'est le contribuable qui pourvoit à la manne auront eu une portée limitée. En 2004, M. Charrier arrive au plafond de ses voix au deuxième tour avec le report des électeurs socialistes. en sera-t-il de même au second tour ?

Les indécis, les socialistes déçus par les magouilles de Guérini, tout ceux qui en ont marre d'entendre toujours les mots de "subvention", "tout gratuit", "emprunt", emprunt que désire m. Charrier pour le département, ce qui aurait pour conséquence, après avoir endetté Port St Louis de plus de 4 millions d'euros et augmenté nos impôts, de faire de même pour les Bouches du Rhône et faire de ce département un aspirateur social, doivent faire barrage au candidat sortant. Comment le candidat communiste pourrait-il faire une autre politique au niveau départemental que ce qu'il nous a montré au niveau municipal ? Il préconise les même recettes gestionnelles, on voit où elles nous ont conduit !
Comment, par ses silences sur les affaires Guerini, ne pas penser que son parti est aussi complice d'un système qui est devenu trop confortable pour nos très chers élus, et trop chers pour des électeurs qui eux, s'appauvrissent.

Tout ceux qui se sont sentis spoliés par la mainmise des corporatismes rétrogrades dans la politique municipale et départementale, ceux qui savent que le salut ne vient que par le travail, par l'emploi, par la venue des entreprises, alors que nos dirigeants locaux les ont fait fuir et préfèrent la vue à court terme du clientélisme, ceux qui préfèrent la liberté vis à vis du système des partis dont on voit les limites et la gabegie, ont le devoir de mobiliser autour de la candidature de m. Caizergues et Mme Grach un maximum d'électeur !

Au soir du 1er tour, le candidat communiste lance un petit appel aux électeurs du front national à se rassembler autour des candidature porteuses de projets (la sienne évidemment ! )

Ecoutez bien, ça vaut le détour...




Ce matin lors d'une interview sur le marché, M. charrier déclare que Guérini est à ses côtés et le sera demain pour suivre les dossiers de PSL (enfin quand il aura un peu de temps entre son avocat et le parloir pour voir son frère !).
Donc nous savons aujourd'hui que m. Charrier ne prend pas ses distances avec celui qui a sali le département par les affaires, mais aussi qu'avec le ps, s'est forgé toute une mise en scène pour tromper les électeurs. Mais chacun savait que voter pour M. Azouz ou Charrier revenait à la même chose. Cependant, ils oublient que les électeurs ne sont pas des moutons de Panurge, que beaucoup ont voté par sympathie pour m. Azouz, professeur respecté à juste titre, mais que de nombreux socialistes sont prêts à donner une leçon à Guérini et ne veulent plus d'élu comme m. Charrier ou autres qui n'aurons aucun scrupule à le réélire à la tête du conseil général !

Le candidat du front de gauche a donc été élu, c'est le choix démocratique, des port st lousien. Entré dans la salle municipale, suivi par un militant arborant un grand drapeau rouge, signalant la prééminance du parti communiste dans cette campagne, ainsi qu'une masse de jeunes que nous ne voyons jamais dans le public des conseils municipaux, ce qui fera sans doute plaisir aux socialistes présents qui les ont soutenu.
Les voix du fn qui, comme le prétendait Charrier, n'ont semble-t-il pas bénéficier à m. Caizergues !
Notre candidat perdant n'a pas à rougir de sa défaite. Il n'a pas eu pour valet une chaine de radio, une correspondante de presse locale acquis au maire, la machine à intoxiquer et à promettre du parti socialiste et du pc, le noyautage des jeunes par les appareils syndicaux.

Notre conseiller général, dont la campagne fut boostée par la très partisane chaine “maritima”, et le porte à porte militant, pourra, dés jeudi prochain, voter pour notre cher et désintéressé Jean Noel Guérini et continuer la grande descente des Bouches du Rhône vers l'emprunt, le tout social, faisant du département un nouvel eldorado à la charge de la classe moyenne. Il pourra faire voter les travaux pour ses amis syndicalistes à la charge du contribuable, (après le nouveau futur bcmo et le toit de la cgt), C'est le choix d'un peu plus de la moitié des électeurs de PSL.
Souhaitons quand même bonne chance au conseiller général de pouvoir cotoyer avec le sourire m Guerini et consort.

SAINTLOUISIEN13230, vous n'avez pas la victoire modeste, il s'en est fallu d'un cheveu... pourtant tous les média étaient à vos côtés, de plus vous avez fait un sacré matraquage la semaine dernière chez ceux qui n'étaient pas allé voté au premier tour, surtout chez les jeunes, subitement intéressés par la politique, ceux qu'on ne voit jamais pendant les séances du conseil municipal et qui sont venu hier soir "faire la claque" dans la salle municipale.

Maritima est sorti de ses prérogatives et n'a pas donné le même ton ni le même nombre de reportage pour les deux candidats (d'ailleurs ,
hier soir Marion Piscione en était tellement ému qu'elle a raté trois fois son intervention devant la caméra ), la marseillaise (logique) et la Provence avec une correspondante très partisane depuis 2008 (cela ne m'empêche pas d'avoir de la sympathie pour la personne).

Mais bon vous avez raison, soyons fair play, les St louisiens ont choisi, le choix doit être respecté, c'est évident.

M. Charrier devra aussi gérer ses amitiés avec la présidence départementale du PS. Guérini quitte la direction du PS des Bouches du Rhône pour conserver la présidence du département, et sans doute toutes les voix de gauche lui seront acquises (il s'est tant démener afin de garder son pré carré). Guérini avait osé mettre sur ses affiches de campagne "Guerini, le changement", ben non, rien ne changera. Le département restera celui des "affairistes" Guerini et consorts. Mais c'est aussi le choix des électeurs, ils doivent apparemment apprécier.

Allez Jean Marc, il reste trois ans pour réaliser le complexe multisport, la maison de retraite, la salle polyvalente, remettre la fiscalité à un niveau raisonnable, atténuer le chomage, résorber la (vos) dette, booster l'économie locale...
Cela fait 7 ans de conseil général et trois de mairie, alors :

Etonnez-nous !

Alea jacta est !