La démocratie selon le maire de Port St Louis, ou le vrai visage du parti communiste local

Cela n'a pas failli lors du conseil municipal d'hier, la démocratie n'était pas invité comme il est d'usage lorsque le parti communiste est aux affaires à Port St Louis. Après la première lecture d'une motion par notre maire, monsieur Caizergue a voulu intervenir, ce qui lui a été refusé tout simplement !

Décidément, on dirait que notre majorité, sentant le vent tourner chez nos concitoyens, cherche par tous les moyens à brider l'opposition et toute velléité de contradiction, comme il se doit lorsque l'on appartient au courant le plus rétrograde du parti communiste, et qui qui ne sait plus comment faire oublier les promesses de campagnes, et surtout les projets dont le public n'a jamais entendu parlé et qui ont touché notre ville (liste ici).
Cette remunicipalisation de l'eau qui n'a été qu'un filet pour attraper les voix des vieux staliniens locaux en 2008, en plein contradiction avec sa propre majorité du club des affairistes de Ouest Provence qui ont donné mandat à la seerc pour la construction de la station d'épuration ! Cette mainmise du centre Robert Matthieu, touche finale au contrôle de la mairie sur les structure associatives de PSL...
On comprend toute la gène de cette majorité, soutenue dans la salle par les éructations de ces gorgones, qui depuis des années décrédibilisent le parti communiste avec leurs invectives chaque fois que l'opposition prend la parole. Elles seraient mieux inspirées de se taire et de montrer l'exemple d'une courtoisie dont elles ne doivent certainement pas connaitre le sens, elles dont les époux sont bien les descendants idéologiques des (ir) responsables des évènements de 1990 et qui dirigent aujourd'hui notre commune, ne l'oublions pas !

Ils ont beau jeu de dire que cette démocratie s'exprime par les réunions de quartier, mais si l'initiative est a mettre au crédit d'une équipe (nos aphoniques socialistes et "société civile" du conseil municipal...) qui brille par son mutisme ou sa peur de contrarier nos ténors communistes, de même que dans les démocraties populaires les syndicats s'écrivaient au pluriel pour mieux tromper et encadrer un peuple qui n'est jamais sorti de sa misère, chez nous la vieille recette de l'encadrement idéologique connait une nouvelle version : venez à nos réunions et nous saurons si vous adhérez à nos vues, cela peut toujours servir...
Lorsque le mot démocratie est usité à toutes les sauces chez ceux qui ont montré jadis tout le mépris qu'ils en ont, on ne peut que douter de la sincérité démocratique alors que le droit à la parole, le premier des droits dans une vraie démocratie, doit se laisser exprimer devant le peuple.

La laborieuse explication de notre "sinistre des finances" sur la nouvelle redevance municipale sur les espaces publics utilisés par les commerçants, aura tôt fait de convertir ces derniers, s'ils en doutaient encore, que notre mairie est toujours plus prompt à taxer les initiatives qu'à les encourager. La crise dont s'est targuée notre majorité pour augmenter les impôts sitôt au pouvoir ne s'appliquerait donc pas à notre commerce local, pilier de notre économie et créateur du lien social au quotidien dans notre petite ville ?
Mais qu'en ont-ils à faire puisque eux pourront payer une ardoise un peu plus chère au restaurant ou au café (faudra-t-il rappeler que toute augmentation de charge se répercute sur le consommateur final ?). Certes la loi se doit d'être appliqué, mais un taux symbolique aurait-été une marque de sympathie appréciée par des citoyens qui se lèvent tôt chaque matin avec l'incertitude de savoir si son commerce aura pu faire le chiffre d'affaire nécessaire à la survie souvent aléatoire des petites entreprises !


Malaise au "débat" sur le terrain vendu à l'association des musulmans. Un certain froid dans la salle, abondamment occupée par une multitude de jeunes soutenant cette initiative (inquiétant quand même ce retour aux religions parmi les jeunes en ce XXIème siècle, mais bon, chacun voit midi à sa porte...) ainsi que des adultes qui n'étaient venus que pour cette intervention.
On ne va pas tourner autour du pot, chacun sait que la petite cachoterie du maire pendant sa campagne électorale sur la question était volontaire. En effet, même parmi ses partisans, et au vu du mince écart de voix au deuxième tour, l'annonce de la construction d'une mosquée, soutenue par monsieur Azouz, porte parole de l'association des musulmans de psl, lui aurait fait perdre sa mairie. N'en déplaise à certain, et je suis le premier a regretter le retour du fait religieux quel qu'il soit car il est facteur de communautarisme plus que d'ouverture, chacun a droit à un lieu de culte décent, c'est ainsi dans une démocratie de droit. Port St louis aura donc son quatrième lieu de culte "officiel", après l'église catholique, orthodoxe, et évangélique. S'ils ont eu le droit de mourir pour la France en 14 et en 40, ils y ont le droit aussi d'y prier leur dieu !

Cependant la question du financement reste posée, comme la viabilisation de ce terrain qui aura couté à la collectivité (pardon, au contribuable) la modique somme de 150 000 € alors que hier soir notre maire nous a assuré que cette somme l'était pour la totalité des terrains lotis (extrait du conseil municipal du 06 avril 2010), une contradiction de plus dans un dossier on ne peut plus obscur...
Espérons que l'association des musulmans saura faire preuve de transparence sur le financement de la mosquée, qui espérons le ne le sera pas par un pays étranger désireux de mettre un pôle d'influence supplémentaire chez nous, comme cela s'est vu ailleurs (problème du financement de la mosquée de Marseille). Il en va de leur crédibilité, une réponse par voie médiatique semble s'imposer au plus tôt car des questions se posent à PSL !

On ne peut que regretter cependant le bradage des quatre terrains (un pour l'association et trois pour des particuliers) à des prix qu'aurait aimé avoir nombre de concitoyens afin d'y bâtir une maison pour leur famille (à 30 € le m² !), à un montant abordable en ces temps où habiter à PSL est devenu plus cher pour la classe moyenne depuis l'arrivée de cette majorité. On vient de voir qu'elle sait dégager des terrains à des prix bas quand elle le veut, saura-t-elle le faire pour les Port St louisien qui veulent faire construire ?



En fait, une seule absente lors de ce conseil municipal... la démocratie !

Merci citoyendepsl pour ce complément d'information. Si le maire a bien pêché par omission volontaire sur cette question, le lobbying auprès des élus, tout bords confondus, a du faire la différence électorale, au vu d'une réponse datée du 05 mars 2008 (...) par l'ancien maire, avec l'opportunité d'un bail emphytéotique , soit un beau cadeau au frais du contribuable déjà bien saigné à PSL !

Est-ce le plus offrant qui a su gagner les voix d'une communauté importante électoralement parlant ?

La viabilisation à 150 000 € concerne seulement un terrain (cf conseil municipal du 06 avril 2010), viabilisation payé par les contribuables !

Dans ce cas, la mairie serait hors la loi par rapport à la loi de 1905 et cette viabilisation, non récupéré par un prix de vente grostesque, serait bel et bien une subvention déguisée !

"Le Figaro", en décembre 2008 s'inquiétait déjà de ses dérives, souvent pour des motifs plus électoralistes qu'à des soucis de justice égalitaire. Son article ne peut que laisser pantois le citoyen :

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Le financement des mosquées en France par des pays étrangers n'est pas un point de vue "schizophrénique" mais bien une réalité telle que l'Etat s'en est inquiété et les a limité à 15 % !

A ce propos, le blog algérien "Al Kanz", à destination des consommateurs musulmans fait part de la même inquiétude dans son article du 14 juin. Je vous laisse le soin de lire l'article, assez critique sur les pratiques des mairies françaises et de leurs frères musulmans !

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Le grand journal algérien El Watan posait le 07 juin 2010 la question suivante à Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne :

Le financement des mosquées est un gros dossier avec les nombreux projets qui fleurissent. Il est beaucoup fait appel aux fidèles. Quelles autres solutions existent hormis l’implication forte des gouvernements étrangers, comme l’Algérie à Marseille ou encore comme récemment à Torcy en Saône-et-Loire ?


Bien des problèmes de transparence donc sur ces épineux dossiers. En ces temps de crise pour la classe moyenne, il est difficile de digérer que nos édiles mettent la main à la poche des contribuable pour financer ce qui devrait rester une affaire strictement privée.

Cette transparence est devenu un devoir des politiques en place, majorité et opposition, s'ils ne veulent pas qu'aux prochaines échéances le record d'abstention des dernières régionales soient battus, leur enlevant toute légitimité représentative, et de surcroit, donner du grain à moudre à tous les extrémismes.

Idem pour les associations dites "culturelles" à vocations religieuses, qui, si elle veulent garder une crédibilité, ont aussi un devoir de transparence et doivent rassurer leurs frères non croyants ou d'autres confessions lorsqu'on sait tout le mépris de certains pays pour les droits de l'homme, pays qui n'ont jamais adopté la séparation du culte et de l'état.

La troisième république a eu fort à faire pour contrer l'influence cléricale de Rome et imposer une laïcité dont aimeraient bénéficier aujourd'hui les millions de femmes, de libres penseurs...dans le monde.

Si tous les cultes ont droit de cité en France, leurs financements doit être privé et contrôlé ! Il en va de leur crédibilité et de leur sincérité a participer à la vie de la collectivité en toute transparence !

article de "la Provence" du 30 juin 2010 sur l'eau à PSL

Il est très drôle de voir comment le maire se dédouane à chaque fois qu'il a augmenté les tarifs municipaux (les impôts locaux, les impôts fonciers, la redevance d'intervention funéraire, la nouvelle taxe sur les terrasses, l'eau...) sa seule et unique réponse tient en trois mots : "pas d'autres alternative". Comme celle de donner à la SEERC la gestion jusqu'en 2028 après nous avoir convaincu lors de sa campagne électorale à une remunicipalisation de l'eau (manoeuvre destinée à conquérir les voix des vieux staliniens locaux, nostalgiques du porelisme...) ?

Ses petits amis du parti communiste et de la cgt locale (autant dire les mêmes...) tempêtent contre cette augmentation auprès de leur copain socialiste et président Bernard Granié, président en sursis d'un territoire qui aura bientôt la honte d'avoir un chef (coopté) en prison et dont l'honneur commanderait de démissionner de son poste afin de lui éviter un outrage avec une affaire de plus. Vous me direz c'est une autre histoire, mais je ne peux que me poser des questions tant les affaires de gros chantiers, de marchés et autres mettent au devant de la scène nos politiques provencaux qui ont fait de nos institutions de petites maffias biens rentables !

Pour en revenir à notre PC local, on aurait aimé savoir pourquoi ils n'ont pas manifesté la même réprobation sur toutes les précédentes augmentations municipales. Cette servilité aveugle en leur chef et la façon de nous prendre pour des imbéciles trouve son apothéose dans l'alibi grostesque de certains de ses partisans :

"Si Jean-Marc Charrier a attribué les travaux et la gestion de la station à la SEERC, c'est qu'il croyait, ou peut-être lui a-t-on fait croire, qu'aucune augmentation ne viendrait troubler la bonne marche des choses"

Comment donc, aucun contrat écrit ne stipule les engagements de toutes les partis ? Qui signerait un blanc seing sur un contrat de plusieurs million d'euros, sauf à révéler une incompétence notoire et un mépris affiché du porte monnaie des citoyens.

Arrêtez de nous prendre pour des naïfs, cela marche surement avec vos amis, à qui vous vendez des lendemains qui chantent depuis des lustres, mais au vu de la gestion actuelle et de la gabegie financière, si cela continue, la mise sous tutelle se rapproche à grand pas !

Y a écrit:vous ne pensez pas qu'il y a plus urgent comme problèmes à traiter à PSL ?, comme par exemples agrandir ou faire une deuxième crèche, améliorer le centre médical ou faire un "point clinique" pour les petites et moyennes urgences et ne plus courir sur Arles ou Martigues. Je crois qu'il y a d'autres priorités à PSL.

Je trouve que lorsqu'une mairie arrive à offrir un terrain à 30 € le m² pour un lieu de culte alors qu'à PSL il n'y a pas d'offre de terrain constructible (sans compter les 150 000 € de viabilisation) c'est un peu fort et la pilule a du mal à passer !

Avec le plan santé, programmé avant 2008 était aussi une initiative de l'ancienne municipalité, et dont heureusement la présente poursuit le travail sur un point important de notre sécurité sanitaire (le coordinateur a été embauché en 2007, cliquez ici), des réflexions sont à l'ordre du jour. C'est vrai que les gardes de nuit et du week end sont incertaines. Il n'y a souvent personne de garde, et en cas de crise cardiaque le soir, les chances d'y rester sont énormes, voir totale le temps que les secours arrivent...
Un ami m'a passé la documentation donnée à la réunion qui s'est tenu cette semaine, après un premier coup d'oeil, il semble que tous les aspects de notre vie y soit abordé : la prévention auprès des jeunes, l'impact de la pollution, la prise en charge des personnes âgées, l'alcoolisme et les autres addictions, bref une longue liste bien complète et des statistiques intéressantes.

"citoyendepsl"

L'irritation n'est pas dans la construction de la mosquée, je suis absolument connivent avec votre analyse sur les musulmans français, la question ne devrait même pas se poser d'ailleurs, ils sont partis intégrante de la communauté nationale.

Mais le ressenti vis à vis de la mairie sur ce sujet découle surtout du fait qu'elle a su trouver un terrain à un prix dérisoire, alors que l'offre de terrain pour construire une maison est quasi inexistante, d'où ce profond sentiment d'injustice. Ce bradage risque d'ailleurs d'ouvrir une brèche, comment la mairie fera-t-elle lorsque les témoins de Jéhovah, les bouddhistes, présent à PSL (ou d'autres cultes ou sectes), demanderont aussi un terrain à des conditions aussi avantageuses sous motif d'équité ?

La loi de 1905 est claire, y compris pour les cultes qui n'étaient pas implantés à cette date, en effet, elles seront constituées comme des associations, et si les édifices ne reprennent pas ceux appartenant avant cette date à l'Etat, elles devront s'acquitter des impôts comme le ferait une personne privée (article 18 à 24). La puissance publique n'a pas, depuis, et pour toutes les religions, à mettre un centime dans la construction d'édifice à vocation religieuse (voilà pourquoi le mot culturel s'ajoute maintenant toutes les sauces pour contourner la loi).

Vous parlez de cohérence, de mairies qui appliquent les circulaires. Cependant l'actualité nous montre bien les manipulations obscures de certaines mairies, prêtes à tout pour acheter un électorat, et de certains cultes (musulman ou sectes diverses, rappelons-nous du "mandarom") qui profitent du mot "culturel" dans leurs intitulés pour tromper les élus et cacher des activités de prosélytisme religieux ! Comme par hasard, l'association des musulmans de Port St Louis a changé son intitulé en préfecture le 16 novembre 2009 pour y opportunément ajouter le mot culturel...

Ce "volet culturel" mis en avant par ces cultes ont donné lieu à de nombreux scandales, dont voici un exemple (il y en a plusieurs dizaines en France, concernant aussi des sectes et autres cultes) qui a coûter cher aux contribuables (article du journal 20 minutes du 17 avril 2009).

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Ne vous en déplaisent, les transgressions à la loi sont biens réelles hélas, elles ne servent ni l'image déjà bien écornées des politiques, ni celles des obédiences religieuses qui, pour contourner la loi, avec l'acceptation complice des élus, profitent de ce pseudo état "d'associations culturelles". Cette légalité de façade cache bien dans ces nombreux cas des subventions illégales.

Je ne crois pas être le seul à PSL à souhaiter avant tout plus de transparence concernant des dossiers comme celui-ci, de même que ces associations religieuses seraient inspirees d'afficher clairement leur comptes d'exploitation (sur site @ par exemple) et leur projets si elles veulent garder la confiance des citoyens qui ont contribué indirectement à leurs implantations.
Certes le problème du financement des édifices religieux perdure, mais c'est là le problème des croyants, pas le notre !

Aussi permettez certains Port St Louisien de se poser ces légitimes questions, sans passions rassurez-vous.

Je me permet de citer à nouveau la conclusion de M. Hugo, étudiant en droit administratif concernant l'égalité républicaine au regard de la loi de 1905 et de son interprétation présente, bien à propos et joliment exprimée :

« la laïcité pénètre tous les espaces et exige de chacun, par ses paroles et par ses attitudes, respecte l’autre et respecte l’ordre. Cette dimension générale est consubstantielle au système juridique puisqu’il ne saurait être question de reconnaître à quelques uns parmi d’autres la possibilité d’y déroger, ne serait-ce qu’au prétexte d’une forme de discrimination positive qui rejoindrait les thèses des « politiques de reconnaissance » : ce modèle conduirait à ériger la différence culturelle, et ici religieuse, comme critère pour l’attribution de droits qui seraient ainsi constitutifs d’autant de privilèges »

Dans "La Provence" du 30 juin dernier, notre maire ne souhaitait pas s'exprimer sur la concession faite à la SEERC jusqu'en 2028, alors que sa campagne affichait comme plan (pipeau) un retour à la gestion publique de l'eau...



Pas très prolixe non plus sur les augmentations de l'eau qui ont déclenché l'ire du parti communiste de Port St Louis, lui qui gère en sous main notre ville...


Ce dernier devrait relire le compte rendu de la réunion syndicale du 30 avril 2010, jour où NOTRE MAIRE ET SES ADJOINTS, QUI SIEGENT A OUEST PROVENCE ONT VOTE CETTE AUGMENTATION A L'UNANIMITE !



Avec toutes les augmentations que nos font subir cette commune de..."gauche" depuis plus de deux ans, le panel des excuses s'étoffent : un jour c'est la crise (c'est tellement la crise qu'entre notre mairie et Ouest Provence, c'est la course aux embauches...), l'autre jour c'est la loi, aujourd'hui c'est "pas d'autres alternatives"...

N'en jetez plus, la coupe est pleine !