Conseil municipal du 27 avril 2011, fin du commissariat, fronde au ps, et finances en berne

Commissariat :

La fermeture du commissariat, remplacé par une gendarmerie n'est plus une surprise depuis longtemps. Souhaitons bonne chance aux policiers pour l'avenir, et la bienvenue aux gendarmes qui auront à remettre de l'ordre dans une ville en proie aux incivilités routières, aux petits trafics locaux, aux dégradations périodiques du mobilier urbain, au braconnage. Ils arrivent de l'extérieur et ne connaissent personne, c'est un point essentiel pour agir en toute liberté d'esprit.
Une réunion publique avec les gendarmes sera organisée à la salle municipale pour expliquer le fonctionnement et les missions des nouvelles unités implantées à PSL.

La fronde d'un élu socialiste :

On ne badine pas avec la liberté d'expression au parti communiste. Après avoir limité le temps de parole pour les élus de l'opposition, c'est au tour d'un élu de la majorité, socialiste, monsieur Liozon, qui n'a pu lire une déclaration. Monsieur le maire s'est réfugié dans des explications tarabiscotées sur le respect de l'ordre du jour, du règlement intérieur du conseil (vous savez, le même règlement qu'il n'a pas fait appliqué lors du conseil du 24 novembre 2010 lorsque des énergumènes, amis du maire, se sont levés et postés devant le chef de l'opposition pour le menacer).
Puisque même dans la majorité, les élus n'ont pas la liberté de parole, monsieur Liozon a pris la position de celui qui ne compte pas (pour autant que les élus socialistes aient déjà eu voix au chapitre en conseil) et s'est abstenu sur toutes les délibérations. Laché par ses amis socialistes (monsieur Azouz était absent), il a eu un courage politique, seul parmi "les siens" à oser vouloir s'exprimer !
Le site du parti socialiste de psl étant indisponible depuis un moment, pourquoi monsieur Liozon ne profiterait-il pas du forum ou d'une autre page internet pour dire aux st louisien ce qu'il n'a pu exprimer en conseil ?

Encore des erreurs sur les comptes administratifs, signalées par monsieur Alvarez :

En effet, la mairie accorde des avantages en nature auprès des associations, comme l'accès à l'eau et à l'électricité. Or, ces associations payent ces services aux différents prestataires, et ne sont donc pas bénéficiaire de ces avantages !

Le maire a pris acte des ces erreurs, et remercie monsieur Alvarez pour cette remarque et rectifiera les comptes .

Une municipalité prodigue qui obère l'avenir financier

En effet, déjà endettée de 4 millions d'euros, la commune s'apprête à alourdir la note de 5 millions d'euros supplémentaires. Les impôts locaux, augmentés dès l'arrivée de la nouvelle majorité, ne seront encore pas remis au niveau du budget 2007.
Monsieur le maire signale que les taux actuels sont ceux de la période 1991-2006, ce qui est faux (relisez tous vos feuilles d'imposition). C'est en 1990 que la municipalité Caizergues a baissé pour la première fois la taxe d'habitation de 17,83 % à 16,90 %). Et généré une nouvelle baisse en 2007, pour les deux taux !
Devant le nouvel emprunt que s'apprête à faire notre prodigue municipalité (environ 5 millions d'euros), les marges de manoeuvre deviennent de plus en plus étroites. La ville devenant un aspirateur social, la note sera payée par une part de plus en plus réduite de la classe moyenne... Si la solidarité doit être de mise, elle ne doit pas se transformer en gabegie (subvention de sorties tout azimuth, réfection de bâtiments non publics, embauche pléthoriques, budget communication explosif...)